Le Revenu Viable au Québec en 2025 : Combien Faut-il Vraiment pour Vivre Dignement ?

Vous êtes-vous déjà demandé combien il faut *vraiment* gagner pour vivre sans stress au Québec ? Pas juste pour payer le loyer et remplir le frigo, mais pour respirer, sortir au resto de temps en temps, ou même mettre un peu de côté pour les imprévus. Moi, je me pose cette question chaque année, et je plonge dans les chiffres pour comprendre ce qu’est un revenu viable. Aujourd’hui, je vous emmène avec moi dans cette aventure, avec des données fraîches de 2025, des anecdotes, et des conseils concrets pour mieux saisir ce concept. Promis, on va décortiquer tout ça ensemble, comme si on prenait un café !

Qu’est-ce que le revenu viable, au juste ?

Alors, le revenu viable, c’est quoi ? Imaginez un montant après impôts qui vous permet de vivre dignement. Pas juste de survivre en comptant chaque sou, mais de couvrir vos besoins de base – logement, bouffe, transport – tout en ayant une petite marge pour des plaisirs simples. Une sortie au ciné. Un souper entre amis. Ou même des économies pour quand la laveuse décide de rendre l’âme. Ce concept, c’est l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) qui le peaufine depuis 2015, et leurs rapports sont une mine d’or pour comprendre le coût de la vie au Québec. Leur site vaut le détour !

Mais attendez ! Ce n’est pas juste une question de chiffres. Le revenu viable, c’est un indicateur qui dit : « Hey, la vie, c’est plus que payer des factures. » Contrairement à la mesure du panier de consommation (MPC), qui se contente de calculer le minimum pour ne pas être dans la misère, le revenu viable vise un niveau de vie où vous pouvez faire des choix. Et ça, ça change tout.

Les chiffres de 2025 : Combien faut-il pour vivre au Québec ?

Bon, passons aux choses sérieuses. Selon le dernier rapport de l’IRIS, publié en avril 2025, le revenu viable varie selon où vous vivez et la composition de votre ménage. À Québec, par exemple, une personne seule a besoin de 35 862 $ par an pour vivre hors de la pauvreté. Pour une famille de quatre ? On grimpe à 77 680 $. À Montréal, c’est encore plus corsé : 40 084 $ pour une personne seule, et jusqu’à 81 999 $ pour un couple avec deux enfants en garderie. Ouf, ça donne le tournis, non ?

Voici un petit tableau pour y voir plus clair :

Ville	Personne seule	Famille monoparentale (1 enfant)	Famille (2 adultes, 2 enfants)
Montréal	40 084 $	56 473 $	81 999 $
Québec	35 862 $	51 245 $	77 680 $
Trois-Rivières	31 696 $	47 123 $	72 788 $
Sept-Îles	42 884 $	59 312 $	86 585 $

Source : IRIS, avril 2025

[](https://www.ledevoir.com/economie/873556/quel-est-maintenant-revenu-viable-quebec)[](https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/premiere-heure/segments/rattrapage/2057974/iris-devoile-sa-nouvelle-etude-sur-revenu-viable)

Et là, le truc qui frappe ? Ces montants ont grimpé par rapport à 2024. À Montréal, le revenu viable pour une personne seule a bondi de 2,1 %, et à Gatineau, de 8,7 %. Pourquoi ? La hausse des loyers, surtout. À Montréal, les familles qui déménagent peuvent voir leur budget logement exploser de 25 % ! C’est énorme. Et je ne parle même pas de l’inflation ou des prix à l’épicerie qui jouent aux montagnes russes.

Le salaire minimum, c’est assez ? Spoiler : non.

Vous travaillez au salaire minimum ? En mai 2025, il passe à 16,10 $ l’heure. Ça semble correct, non ? Eh bien, pas vraiment. Pour une personne seule à Montréal, un emploi à temps plein au salaire minimum rapporte environ 26 906 $ après impôts. Comparez ça aux 40 084 $ nécessaires pour un revenu viable. Il manque un gros morceau ! Selon l’IRIS, il faudrait un salaire horaire d’au moins 28 $ pour atteindre ce seuil à Montréal. À Trois-Rivières, c’est plus proche de 20 $. Mais dans tous les cas, le salaire minimum ne suit pas.

[](https://www.ledevoir.com/economie/873556/quel-est-maintenant-revenu-viable-quebec)

Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? Travailler 55 heures par semaine ? Pas réaliste. C’est pour ça que l’IRIS plaide pour des mesures comme un salaire minimum à 20 $ l’heure ou des aides plus généreuses. Moi, je trouve ça logique. Pourquoi travailler à temps plein devrait rimer avec stress financier ?

Pourquoi ça varie autant d’une ville à l’autre ?

Vous l’avez vu dans le tableau, les chiffres dansent d’une ville à l’autre. À Trois-Rivières, le revenu viable est plus bas grâce à des loyers abordables. À Sept-Îles, c’est l’inverse : pas de transport en commun digne de ce nom, donc il faut une voiture, voire deux pour une famille. Et les voitures, avec l’essence et l’entretien, ça coûte cher ! À Québec, le réseau de transport en commun aide à réduire la facture, mais le logement reste un gros poste de dépenses.

[](https://www.lesoleil.com/affaires/2024/04/29/salaire-minimum-tres-loin-du-revenu-viable-SBMNKGDXZJF4JKWU33C2MFCHNE/)

Et puis, il y a les imprévus. Une pénalité au déménagement, par exemple. Si vous devez trouver un nouvel appart à Montréal, les loyers du marché sont souvent bien plus élevés que ceux des locataires de longue date. Ça peut faire mal au portefeuille, surtout pour les familles qui s’agrandissent.

[](https://www.newswire.ca/fr/news-releases/revenu-viable-2024-combien-faut-il-pour-vivre-dignement-a-saguenay-gatineau-trois-rivieres-quebec-sherbrooke-sept-iles-et-montreal--825048509.html)

Une petite vidéo pour creuser le sujet

Envie d’entendre des experts en parler ? Voici une vidéo de l’IRIS qui explique le revenu viable en 2024, mais les grandes lignes restent pertinentes pour 2025. Jetez-y un œil, c’est clair et hyper instructif !

Et vous, où en êtes-vous ?

Bon, je vais être franc. Ces chiffres peuvent faire peur. Mais ils sont aussi un outil. Si vous gagnez moins que le revenu viable, ça ne veut pas dire que vous êtes condamné. Ça veut dire qu’il faut peut-être revoir certaines choses. Négocier une augmentation ? Chercher des aides sociales ? Déménager dans une ville moins chère ? Ou même, pourquoi pas, militer pour des politiques qui réduisent les inégalités. Parce que, soyons honnêtes, 12 à 15 % des Québécois vivent sous ce seuil, et ça, c’est pas normal.

[](https://www.ledevoir.com/economie/873556/quel-est-maintenant-revenu-viable-quebec)

Ma petite liste de conseils rapides ? La voici :

• Budgetisez malin : Utilisez des applis comme YNAB pour traquer vos dépenses.
• Explorez les aides : Crédits d’impôt, allocations familiales, chaque dollar compte.
• Transport en commun : Si vous pouvez éviter la voiture, votre portefeuille vous dira merci.
• Logement : Essayez de stabiliser votre loyer en restant longtemps au même endroit.

En résumé, on retient quoi ?

Le revenu viable, c’est un objectif, pas une sentence. Si vous êtes en dessous, pas de panique : avec un bon budget, des revenus malins et les aides disponibles, vous pouvez y arriver. Et si vous êtes au-dessus, eh bien, profitez-en pour mettre de côté ou vous faire plaisir – vous l’avez mérité ! Moi, je continue de peaufiner mon budget, et je vous invite à faire pareil. Alors, vous commencez par quoi ? Un café maison ou une petite recherche d’aides ?